Te raconter mes péripéties vacancières

Un plan B

Plutôt que de nous laisser abattre par cette énième annulation, nous avons choisi de programmer un autre séjour, et cette fois-ci avec les enfants.
Nous avons donc troqué deux semaines en amoureux au Japon contre une semaine en famille au Canada.

Au moment de notre choix nous avons bien fait attention aux différentes conditions à remplir pour pouvoir entrer au Canada sans encombre et surtout bien regardé quelles étaient les conditions d’un point de vue vaccin Covid et autres pour éviter toute déconvenue au moment du voyage.

De vraies girouettes

Mais ça, c’était sans compter sur les perpétuels changements de règles … Visiblement il n’y a pas qu’en France que les protocoles liés au Covid changent tous les 4 matins.

Il se trouve que la Mandarine a eu 12 ans au mois d’Avril. Nous avions bien fait attention à ce point au moment de la réservation car elle n’est pas vaccinée. Mais quand nous avions réservé le séjour, elle pouvait y aller, parce que, bien qu’il y ait une obligation vaccinale pour les 12 ans et plus au Canada, il y avait une tolérance jusqu’à 12 ans et 4 mois.
De plus, comme elle a eu le Covid fin Janvier, elle rentrait aussi dans un cas « Covid depuis moins de 180 jours » ou quelque chose comme ça.
Bref, nous étions donc contents, tout était en règle …

Et là, c’est le drame

Enfin, tout était en règle … jusqu’au lendemain de son anniversaire (5 jours avant notre départ).

En effet, les règles pour rentrer au Canada ont changé le lendemain des 12 ans de la Mandarine. Ainsi, du jour au lendemain, disparue la tolérance jusqu’à 12 ans et 4 mois, envolée la prise en compte d’une infection récente et bonjour la quarantaine de 14 jours pour les 12-17 ans non vaccinés !

Qu’est-ce qu’on fait ?

Je pense que nous avons passé une journée plutôt compliquée à chercher une faille, une astuce, un compromis ou que sais-je encore, pour trouver une solution et permettre à la Mandarine de venir au Canada.
Mais rien n’y a fait, nous nous sommes retrouvés face à un obstacle infranchissable et il a fallu prendre une décision.

J’ai rapidement sondé la Mandarine pour connaitre son sentiment sur le fait qu’elle ne pouvait pas aller au Canada. En bonne adolescente qu’elle devient, cela ne l’a pas dérangée plus que ça, au contraire, ça faisait plutôt bien ses affaires puisqu’elle ne voulait pas partir de toute façon.

Plusieurs possibilités

Nous avons rapidement vu les différentes options qui s’offraient à nous.

Cela allait de l’annulation complète des vacances, mais je pense que nous aurions tous été déçus et avec l’Homme on avait vraiment besoin de partir, de faire une vraie coupure avec le boulot et le quotidien.

Il y avait aussi la possibilité de modifier les vacances et partir sur une autre destination, mais à la dernière minute, juste avant les vacances, autant te dire que ça coutait un bras. Par exemple, on a regardé pour une semaine dans les Alpes, et ça nous coutait le même prix que notre semaine au Canada avec l’avion, donc, ça faisait un peu mal.

Il restait alors la solution de partir à trois, et de laisser la Mandarine chez mamie. Au départ nous n’étions pas forcément à l’aise avec cette idée l’Homme et moi, mais la Mandarine et ma mère s’y voyaient tellement déjà qu’on a vite compris que cette solution pouvait convenir.
Finalement, celui qui a eu plus de mal à accepter l’idée de ne partir qu’à trois c’est l’Asticot. Mais après lui avoir fait comprendre qu’il y avait des avantages à partir tout seul avec papa et maman il a finalement dit oui.

A voté !!

Afin de valider définitivement ce choix nous avons procédé à un vote entre nous. Et la décision de partir à trois et d’envoyer la Mandarine en vacances chez Mamie a été prise à l’unanimité par toute la famille.
C’était une condition que j’avais posée pour que ça se fasse comme ça. J’ai aussi rajouté comme condition que ce choix ne devra jamais être reproché à personne et par qui que ce soit dans une dispute future. Parce que bon, connaissant les ados, c’est un truc à se manger un jour une réflexion du genre « de toute façon vous êtes partis sans moi, vous m’avez laissée/abandonnée/…, je vois bien que vous préférez l’Asticot parce que lui vous l’avez emmené ».

Et toi ?

Il t’est déjà arrivé des déconvenues de dernière minute avant un grand voyage ? Des imprévus qui remettaient tout en cause ?