Comme promis je vais te parler un peu de mon bilan de compétences que je suis en train de faire. Le moins qu’on puisse dire sur le bilan de compétences c’est que ça demande du temps et beaucoup de réflexion !
Où en étions-nous restés ?

Bah, pas très loin en fait.
En effet, dans mon premier article sur le sujet (que tu peux retrouver ici) je t’annonçais que j’avais enfin pris la décision de me lancer dans la grande aventure du bilan de compétences.
Je t’expliquais que je n’avais pas encore commencé les entretiens mais que c’était en bonne voie.
Eh bien, voilà ! au moment où j’écris ces quelques lignes, c’est désormais chose faite ! J’ai commencé à travailler sur mon bilan avec mon conseiller.
Pour le moment nous en sommes à la fameuse phase « préliminaire » (mais si, tu sais, celle qui va servir de base, comme les fondations de ta maison, mais là ce sont les fondations de son bilan qu’Hélène est en train de faire).
Que d’interrogations !!

Le moins qu’on puisse dire quand même c’est que ça me pousse à me poser tout un tas de questions !
Elle ne va quand même pas se plaindre la Hélène ? En même temps c’est un peu ce qu’elle cherchait avec ce bilan, non ?
Oui, c’est effectivement ce que je cherchais, mais ce n’est pas pour autant que c’est facile. Autant il y a des questions pour lesquelles je galère comme celles dans le style « Dans cinq ans où vous voyez-vous ? ». Autant il y en a d’autres où j’ai peur de répondre une grosse bêtise qui risquerait de m’embarquer vers une voie qui n’est peut-être pas la bonne (alors qu’Hélène sait que ce n’est pas parce qu’elle dit « J’aime l’alpinisme » qu’elle va devoir faire guide de haute montagne !). Et il y a en a qui me font vraiment réfléchir et m’interroger longuement et en apprendre plus sur moi.
Ah, on m’avait prévenue que ce ne serait pas facile et effectivement, ça ne se fait pas en un claquement de doigts.
Mais que c’est éprouvant !

Je suis sortie de mon deuxième entretien totalement lessivée, et remplie d’encore plus d’interrogations et de doutes.
D’ailleurs, la soirée qui a suivi mon entretien, je l’ai passée un peu dans ma bulle. Une fois les enfants couchés je me suis refermée comme une huître. Je n’ai pas trop parlé avec l’Homme qui a pourtant essayé de savoir comment j’allais, comment j’avais trouvé mon entretien. Mais j’avais besoin de faire le point avec moi-même sur ce qui avait été discuté. Et puis j’étais encore à fleur de peau (oui, Hélène a versé quelques larmes pendant son bilan de compétences … ça a été éprouvant dans une certaine mesure) et je n’avais pas envie de craquer de nouveau.
C’est que j’ai pour habitude de garder ce que je pense et ce que je ressens pour moi, de ne pas l’exprimer. Là, le bilan de compétences me pousse à sortir de ma carapace et à me livrer et c’est vraiment très perturbant et très difficile pour moi. Je pense que c’est en partie ça qui a fait que j’ai craqué. Mais aussi sûrement le fait que je suis un peu (beaucoup ?) perdue pour le moment et que je remets tout en question.
Trouver le juste équilibre

Tu ne le sais pas, mais mon signe du zodiaque c’est Balance.
Je n’ai jamais trop cru à l’astrologie (Hélène écoute quand même son horoscope à la radio quand il passe – on ne sait jamais !). Mais là, je crois que je n’ai jamais aussi bien porté mon signe qu’en ce moment.
En effet, je ne sais pas vers quoi je vais, mais il va falloir que je fasse un gros travail sur moi-même je pense, pour réussir à trouver le juste équilibre entre les différents points qui ont de l’importance pour moi et qui sont un peu en contradiction les uns avec les autres.
Parce que c’est ça que je retiens surtout de ce dernier entretien en date, j’aspire à différentes choses qui ne sont pas forcément toujours très compatibles ou pas très faciles à combiner entre elles.
J’ai peur

Bon, je n’en suis encore qu’au début de mes entretiens donc c’est normal d’être dans le flou. Si c’était si facile, ça ne servirait à rien de faire tout ce travail et ces rendez-vous. Mais clairement ça m’effraie.
Je ne sais pas trop pourquoi. Est-ce que j’ai peur de ce qui va sortir de ce bilan ? ou bien est-ce que j’ai peur de ne rien en faire au final parce que je n’aurai pas osé essayer pour diverses raisons.
Il parait qu’Hélène se met des contraintes – elle le sait, mais ces contraintes lui permettent de se maintenir dans un cadre avec une certaine sécurité et elle a dû mal à se faire à l’idée qu’il va peut-être falloir sortir un peu de ce cadre.
Et toi ?

Si tu connais l’expérience du bilan de compétences, est-ce que tu es aussi passé(e) par cette phase de doute et de grosse remise en question ?
Une réflexion au sujet de « Faire un bilan de compétences #2 »