Une carrière professionnelle peut être un long fleuve tranquille où certains resteront fidèles à leur choix initial. Ou au contraire, cela peut être une rivière sauvage, faite de tours et détours, où d’autres se remettront en question et changeront peut-être de voie. Et c’est là qu’un bilan de compétences peut se révéler utile.
Pour ma part, j’ai navigué sur un petit fleuve tranquille pendant presque 15 ans, mais depuis 2 ans je sens les remous faire tanguer mon bateau et, même si je ne le vois pas encore, je crois qu’il y a un embranchement qui se profile à l’horizon.
Mais au fait, c’est quoi ce bilan ?

Eh bien, un bilan de compétences, comme son nom l’indique, ça sert à analyser les compétences d’une personne. Il s’agit ici des compétences professionnelles, mais aussi des compétences personnelles.
Il est également fait un point sur les aptitudes et les réelles motivations du bénéficiaire du bilan afin de définir un projet professionnel et/ou mettre en avant des formations correspondant au mieux à ses aspirations, à son profil.
De ce que j’ai vu lors de mes recherches, un bilan peut être demandé par le salarié mais aussi par l’employeur.
Dans mon cas, c’est moi qui ai fait la démarche et ai demandé ce bilan.
Mais pourquoi faire un bilan ?

Personnellement, je me lance dans cette aventure parce que je suis en plein questionnement en ce qui concerne mon emploi actuel dans lequel je ne me plais plus. Le problème étant que, si j’arrête, je ne sais pas quoi faire d’autre.
Ça fait presque deux ans que c’est comme ça et que je n’avance pas dans mon cheminement.
Il faut dire que la petite Hélène, si on ne la pousse pas ben elle a du mal à changer. Certes, son boulot ne lui plait plus, mais au moins elle a un job et ça serait bête de tout risquer sur un coup de tête … surtout qu’il y a la Mandarine, l’Asticot et l’Homme qu’il faut prendre en compte dans l’équation.
Du coup le bilan de compétences a fini par s’imposer à moi comme une évidence ou en tout cas comme une étape nécessaire pour réussir à avancer un peu et tenter de déterminer enfin ce vers quoi je voudrais aller.
Enfin, elle parle d’évidence, mais il lui en a fallu du temps pour se décider à l’appeler le monsieur du cabinet où elle va faire son bilan la grande.
Mais concrètement, un bilan peut se faire pour plein d’autres raisons :
- En cas de licenciement (malheureusement) ;
- Faire un point sur sa carrière ;
- En vue d’une reconversion professionnelle ;
- À la demande de l’employeur ;
- Peut-être, même en vue de préparer sa retraite ;
- Et sûrement d’autres encore …
Comment ça se passe ?

Pour ma part tout a commencé par un premier rendez-vous avec la personne qui serait susceptible d’être en charge de mon bilan.
Oui, tu as bien vu, je parle au conditionnel. Point de fantaisie de ma part sur ce point. C’est juste que ce premier entretien sert à t’expliquer comment se déroule un bilan et permet surtout de voir si ça colle avec le consultant qui sera ton point de contact pour les rendez-vous suivants. Et donc, si ça ne passe pas, autant demander à avoir un autre interlocuteur si c’est possible ou chercher un autre cabinet pour faire ton bilan.
Ben oui, c’est quand même 16h d’entretiens avec cette personne que tu dois faire. Donc, si tu ne l’apprécies pas, ça risque d’être compliqué et de fausser un peu le résultat, ça serait ballot non ?
Au moment où j’écris cet article je n’ai fait que l’étape de ce premier rendez-vous de présentation du bilan. Mais ne t’inquiète pas, Hélène a déjà prévu de te faire suivre ses aventures au fur et à mesure de ses rendez-vous dans de futurs écrits.
Donc, un bilan ça dure 24h (pas d’affilé, rassure-toi), dont 16h en présentiel (donc en tête-à-tête avec ton chargé de bilan) et 8h de travail à la maison (c’est la Mandarine et l’Asticot qui vont bien rigoler si Hélène a des devoirs à faire à la maison).
Mais globalement ça se découpe en 3 phases :
- Une phase « préliminaire » qui va servir de base à la suite de ton bilan. Ta démarche et tes objectifs vont être analysés, creusés.
- Une phase « d’investigation » durant laquelle ton parcours (professionnel et personnel) va être analysé, tes centres d’intérêt décortiqués, et tes motivations explorées.
- Une phase de « conclusion » qui permettra à la personne en charge de ton bilan de faire la synthèse de ton projet et de te présenter les axes d’améliorations et les pistes qui peuvent être envisagés.
Hélène a déjà tous ses petits rendez-vous de fixés et est partie pour 3 mois de folie !!! Elle ne sait pas trop ce qui va lui tomber dessus comme conclusion au final, mais elle attend le résultat avec impatience !!
Le financement

Alors, pour ce qui est du financement de ce beau bilan de compétences je ne vais pas t’être d’une grande utilité pour ce qui est de récolter des informations.
En même temps, jusqu’à présent Hélène est de toute manière restée très vague sur le sujet du bilan de compétences donc pas sûre que tu ais réussi à avoir des informations si tu en cherchais … désolée.
Normalement tu peux financer ton bilan de différentes manières :
- En utilisant ton CPF (Compte Personnel de Formation) ;
- En le faisant financer par ton employeur (comme une formation « classique ») ;
- En passant par un Fongécif ;
- En financement personnel
Pour ma part, n’étant pas salariée en France (Hélène est ce qu’on appelle « un travailleur frontalier » : elle vit en France, mais ne travaille pas en France) je n’ai ni CPF, ni la possibilité de passer par le Fongécif donc c’est moi qui mets la main à la poche et finance directement mon bilan.
Au moins ça va encore plus motiver Hélène à le faire correctement son bilan !
Ce que j’en attends

Concrètement, ce que j’aimerais, c’est que ce bilan me fasse me poser des questions que je n’arrive pas à me poser toute seule. Que ça me fasse réfléchir et ouvrir les yeux sur des possibilités auxquelles je n’aurais même pas songé.
Si ça se trouve ce bilan mettra en avant que mon métier actuel est bien ce qu’il me faut mais que c’est le contexte dans lequel je travaille qui n’est pas ou plus le bon et qu’il est temps de changer d’employeur.
Ou au contraire cela mettra en avant le fait que je suis faite pour les spectacles et qu’il faut que je me lance dans des one-woman-show délirants. Noooon !! Tu n’as pas de souci à te faire concernant cette dernière option, ça n’arrivera jamais. Hélène n’a pas besoin de bilan de compétences pour savoir que ce n’est absolument pas vers ça qu’elle doit aller.
Et toi ?

Est-ce que tu as déjà fait un bilan de compétences ? ça t’a été utile ou au contraire tu regrettes d’en avoir fait un ?
Et sinon, est-ce que tu songes à en faire un bientôt ?
Il est pas mal et donne des pistes pour être plus positive (c’est raccord avec ton dernier article ;))
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J’ai fait plusieurs bilans de compétence au cours de ma « carrière ». En fait avant chaque changement important qui suivait une période d’ennui profond. Le dernier, il y a 2 ans, je l’ai pris à bras le corps. J’ai été hyper sérieuse. J’ai bossé dessus à fond, presque 8 heures par jour. Ça m’a permis d’y voir nettement plus clair dans mes envies et mes compétences. Ça m’a mis un gros coup de boost, et j’ai repris confiance en moi. Non, non, je suis pas si nulle que ça… J’ai sait faire des choses dis donc.
C’est donc un super outil si on se donne la peine de s’en servir sérieusement.
Je te souhaite de trouver ton chemin… Même si c’est le one-woman-show délirants !!
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Merci pour ton retour d’expérience sur les bilans de compétences. ça me rassure ! et je compte bien le faire correctement justement.
Cependant, j’avoue que je serais quand même bien embêtée si la conclusion c’est que je suis faite pour le one-woman-show. Timide comme je suis, ça ne m’avancerait pas 😀
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Tu te sous-estimes !!!
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